BHOGA YOGA

BHOGA YOGA ®

« Jouir du monde serait, dit-on, interdit au yogi et celui qui en jouit serait inapte au yoga. Dans la voie supérieure du tantrisme Kaula on pratique simultanément bhoga et yoga (jouissance et discipline).                                               Kulürgava Tantra, II-23. Ainsi est consommée l’éternelle union de Shiva et de Shakti. »

 

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      Pour qui ne jouit pas intensément des mondes  sensibles, A quoi  bon communiquer la connaissance parfaite. Maha siddha Saraha. Yogi tantrique fin du VIIIème siècle

 

« C’est pourquoi ces deux aspects sont dit YOGA, contrôle. Et BHOGA, jouissance. BHOGA est l’expérience qui mène à la libération (BHOGAPAVARGARTHAM, l’expérience afin d’être libéré), les organes sensoriels participent au côté objectif de la manifestation à travers la nature (Prakriti). »

Patanjali, Yoga Sutra Aphorismes II Sadhana pada 18

 

Bhoga Yoga ® est un Yoga dynamique, et un Yoga de l’effort agréable.

Par un apprentissage adéquat de techniques et de pratiques appropriées, il permet dans un premier temps,      d’intégrer son corps pour un mieux vivre dans le quotidien. Evoluant ensuite dans la pratique du YOGA, augmenter notre énergie[1], aiguiser notre conscience, et développer la connaissance de soi. C.S                                               

 

 

[1] Diverses sources et niveaux d’énergie.

Notre YOGA : Vedanta ou Tantra ?

« Notre » YOGA

Vedanta ou Tantra ?

Lorsque j’ai commencé à m’intéresser au Yoga à la fin des années 50, j’ai lu et étudié entre autres textes concernant le Yoga, la plupart des livres de Vivekananda l’un des premiers promoteurs de L’Indouisme, de l’Advaita-Vedanta et des principaux Yogas (Raja-Karma-Bhakti et JnanaYoga…) en Occident (en particulier aux Etats Unis) Plus tard, ce fut une première rencontre avec Vishnudevananda, et un apprentissage avec divers maîtres Indiens et occidentaux de Yoga.  Plus particulièrement Swami Venkatesananda. Ces maîtres Indiens de Yoga étaient également des moines (swāmī) diffusant la doctrine et la philosophie du Vedanta. Quelques années plus tard, avec Yogiraj Bua, Desikachar et ses plus proches élèves, j’ai découvert d’autres formes de Yoga plus adéquates et plus adaptées à notre époque mais toujours dans le respect de la tradition.

Parallèlement à mon parcours YOGA, Pratique du Zazen (Méditation du zen Soto) avec Taisen Deshimaru Sensei, Etude du bouddhisme zen et collaboration avec Robert Linssen (Bouddhisme Zen et Yoga.) stages avec K. Von Durckheim.

 

Différences entre Vedanta et Tantra :  

Pour le Vedanta, d’une façon simplifiée, le monde dans lequel nous vivons est une illusion (Maya).                         C’est par le retrait du monde que nous pouvons accéder à « la réalisation de soi » et à la plénitude spirituelle.           Pour le Tantra, il ne s’agit pas de s’isoler ou de rejeter le monde dans lequel nous vivons, c’est par l’acceptation de ce monde que nous pouvons accéder à une réalisation spirituelle. Pour le Tantra (Tantra signifie techniques) ce monde dans lequel nous vivons est réel, mais… Changeant. Au lieu de refuser les plaisirs de ce monde, ceux-ci peuvent être utilisés d’une certaine manière avec des comportements et des techniques appropriées. Qu’il s’agisse par exemple de la nourriture, de l’usage du vin, ou de la sexualité. [1] D’où « Bhoga-Yoga » ( Jouissance et Discipline) que nous avons précisé et développé à partir de textes anciens de la tradition, cités en  référence.

Le Tantrisme

Le Tantrisme est une voie difficile [2], voire périlleuse. L’expression consacrée « Chevaucher le tigre » est édifiante. C’est aussi toute La différence entre l’ivrogne et le connaisseur-dégustateur de bons vins ! [3]   Par une utilisation particulière de plaisirs pouvant être générateurs d’énergie, « avec circonspection et discernement », et leur dépassement [4]  nous pouvons nous réaliser pleinement. (Mukhti)

Nous ne rejetons aucunement les connaissances et la philosophie du Vedanta (exposée ici d’une façon sommaire) qui sont importantes, mais nous pouvons effectuer nos pratiques et notre recherche en Yoga dans l’esprit des Tantras, en les intégrant dans notre Vie.

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[1] « L’érotisme divinisé » – A. Daniélou. « Le Tantrisme » -Julius Evola.

[2]« Un jouisseur avisé, doit être capable d’ascétisme » – Alan Watts. Voir également le thème de l’ascète et du jouisseur développé dans le très beau roman d’Hermann Hesse « Narcisse et Goldmund » …

[3] Selon la tradition, Dionysos dieu de la vigne et du vin mis son cep de vigne dans trois os. Un os d’oiseau, un os de Lion, et dans un os d’âne.. Décrivant ainsi 3 étapes successives de l’ivresse alcoolique. La légèreté de l’oiseau, la force et la hardiesse du Lion. Pour finir, abusant de la boisson, dans la lourdeur et la stupidité de l’os d’âne.

[4] Le Vijnana Bhairava »- Lilian. Silburn. et :  « Shiva et Dionysos » – A. Daniélou

 

 

 

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Dionysos assis sur une panthèremosaïque du IVe siècle av. J.-C.

Giono, La Danse du Cerf, et YOGA

 

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La Danse du Cerf, une forme de chamanisme chez Giono  [1] et  « la Géopoétique » [2]

« Alors le Cerf dansa pour lui-même. Il était sur une lande nue. Il se sentait triste en se souvenant du cheval. Il levait les jambes l’une après l’autre. Il baissait la tête, il la relevait. Il éternuait. Il était triste, la lande nue, le printemps,

Pas de femelles, le cheval, le vieil homme, le jeune homme qui arrosait. Il dansa le vieil homme, il dansa le jeune homme aux yeux paisibles.

Il dansa le cheval malheureux et le cerf malheureux. Il dansa la lande. Il dansa son désir de printemps. Il dansa la brume et le ciel.

Il dansa toutes les odeurs, et tout ce qu’il voyait, et tout ce qui était sensible à ses Yeux et ses oreilles, à ses narines et à sa peau.

Il dansa le monde qui était ainsi entré en lui. Il dansa ce qu’il aurait dansé s’il avait été joyeux, et il redevint joyeux. »

Jean  Giono  (Que ma joie demeure. (P95-96))

 

 

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Cernunnos dieu cerf dans la mythologie celtique

 

 

 

[1] Jean Giono était dans une communion si intime avec la nature, et dans une qualité de perception si profonde du monde, que l’on peut retrouver au fil de ses œuvres, une forme de chamanisme. Les liens entre Chamanisme et Yoga sont importants. Voir Les ouvrages de Mircéa Eliade sur le Yoga et le chamanisme. Concernant le chamanisme, voir également : « La Danse du chamane sur le glacier »- Kenneth White.

 

[2] La GEOPOETIQUE fondée par K. White, extrait : « La Géopoétique est une théorie-pratique transdisciplinaire applicable à tous les domaines de la vie et de la recherche, qui a pour but de rétablir et d’enrichir le rapport Homme-Terre depuis longtemps rompu, avec les conséquences que l’on sait sur les plans écologique, psychologique et intellectuel, développant ainsi de nouvelles perspectives existentielles dans un monde refondé. Site internet : http://www.kennethwhite.org/geopoetique/

 

 

Danse et Yoga

 

Danse et Yoga

Relations Yoga Danse.

Dans la mythologie indienne, Shiva Natarâja est à la fois «Le seigneur de la danse » et Le créateur du Yoga.               Ce lien n’est pas fortuit. En effet, loin de l’image stéréotypée relaxatoire, statique ou « mystico repli sur soi »,  que certaines formes de yoga ont acquis dans nos sociétés occidentales, Le yoga dynamique que nous enseignons issu principalement de l’Inde du sud, doit aussi favoriser l’expression au même titre que la Danse et le chant tels qu’ils étaient vécus à l’origine. Danser et chanter, sont d’abord des actes physiologiques dont notre corps a besoin, à travers lesquels peuvent également s’exprimer joies et souffrances. (Les extérioriser en les dansant.)

Or cet aspect naturel, spontané, cède maintenant le pas, après le « corps image » enfermé dans des « carcans académiques » et voué à la figuration, à un discours complexe, de plus en plus cérébral dans bon nombre de formes de danse contemporaine. D’autres que nous, dans les recherches qu’ils ont pu mener sur les origines et l’évolution de la danse, assez souvent d’ailleurs par réaction au courant académique classique, [1] sont déjà allés dans ce sens en puisant comme chez Martha Graham dans les traditions des Indiens d’Amérique, ou comme Merce Cunningham [2], John Cage et Maurice Béjart dans la tradition du bouddhisme zen qui est liée au yoga. C’est aussi dans le sens et le courant de ces grands précurseurs que nous voulons évoluer. [3]

Notre démarche en yoga et l’apport du yoga à la danse sont susceptibles de changer le contenu corporel de la danse. Le corps pouvant être alors vraiment véhicule des tonalités les plus riches et des énergies les plus fondamentales, pour que s’établisse une relation vivante, sensuelle du danseur avec le monde énergie qui l’entoure, et avec le public.

C.S

 

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[1] Mis à part certains enseignements de Danse Classique pouvant conduire à des « Carcans »,  Je considère la Danse Classique comme une grammaire corporelle essentielle qui donne des bases et des repères incontournables

[2] L’espace n’est pas une ligne mais un champs (Merce Cunningham)

[3] Introduction à la création du département Danse juin 84. Université de Toulouse Le Mirail (UTM) Devenue récemment Université Toulouse Jean Jaurès.

 

 

                                               

 

 

Spiritualité et Religion.

Spiritualité et Religion 

« Toute âme en puissance est divine. Notre but est de manifester le Divin qui est en nous, en contrôlant la nature extérieure et intérieure. Parvenons-y par le travail (Karma Yoga), par l’adoration (Bhakti Yoga), par la maîtrise de l’esprit (Raja Yoga) ou par la philosophie (Jnâna Yoga), par l’une ou plusieurs de ces voies ou par toutes, et soyons libres. C’est là toute la religion. Les doctrines, les dogmes, les rites, les livres, les temples et les formes ne sont que des détails secondaires » Swami Vivekananda

 

Exotérisme, Esotérisme…

« Tous les esprits faibles et peu développés dans tous les pays et dans toutes les religions, n’ont qu’une façon d’aimer leur idéal, c’est de haïr celui des autres. Cette qualité d’amour est comparable à l’instinct du chien qui protège la propriété de son maître contre les intrus. Mais l’instinct du chien est meilleur que la raison de l’homme, car jamais le chien ne prendra son maître pour un ennemi, quel que soit le costume sous lequel son maître se présente devant lui… »     Swami Vivekananda

 

 

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« Ne Crois rien parce que l’on t’auras montré le témoignage écrit de quelques sages anciens. Ne crois rien sur l’autorité des maîtres ou des prêtres. Mais ce qui s’accordera avec ton expérience et après une étude approfondie tendra vers ton bien et celui des autres êtres vivants, cela tu pourras l’accepter comme vrai et y conformer ta Vie »   Câkyamuni

 

Trois ’’mises en résonnances’’ vers la Spiritualité…

 

Bouddhisme Zen et YOGA

Les maîtres du Ch’an et du Zen nous enseignent, comme Krishnamurti, que pour nous « le présent n’est jamais véritablement un présent ». Il n’est pas pleinement vécu. Il n’est qu’un passage se situant au carrefour du passé et de l’avenir. Chaque seconde comporte quelque chose d’unique, d’immense, qui plus jamais ne se produira. Ce n’est que dans le présent que nous pouvons être sensibilisés à l’ultime confidence que nous destine « Le Divin résidant dans la « caverne du cœur » (hridaya-guhayarn), déclarait un Eveillé indien.

Le vénérable D.T. Suzuki, grand spécialiste du Zen, écrivait : « L’infini est dans le fini de chaque instant ». L’obstacle fondamental à l’adhésion totale de notre conscience au Présent, est L’agitation mentale. Les Eveillés ne jettent pas un discrédit systématique sur l’activité mentale. La pensée est, pour eux, une fonction naturelle. Le drame est qu’en nous, la pensée qui n’est qu’une fonction, un instrument, s’est prise pour une entité. Pour L’Eveillé, il n’y a pas de « moi » tel que nous l’imaginons et le percevons. II n’y a qu’une succession rapide et complexe de pensées sur laquelle nous superposons arbitrairement la notion d’une individualité permanente. Elle s’est arrogé illégitimement les seuls droits à l’existence.

Telle serait, pour les maîtres du Bouddhisme la signification ésotérique du « péché originel ». L’homme aurait « abusé » du fruit de l’arbre de la connaissance. En d’autres termes, l’abus et le mauvais fonctionnement du mental pervertissent le sens véritable des valeurs éternelles. Nous sommes alors plongés dans l’illusion de la conscience de soi, conscience de nature conflictuelle basée sur une méprise génératrice de servitude et de douleurs innombrables.      Bouddhisme Zen et YOGA (Robert Linssen)

 

 

Le Jardin D'Eden

Le Jardin D’Eden.

 

« Le dépassement de la conscience dialectique »  Extrait.

« Ce n’est pas l’esprit qui manque à l’appel, mais bien le corps. La tranquillité, le silence intérieur comme base d’un dynamisme spirituel demande la maîtrise complète de l’organisme. Pour cela, le Hatha Yoga [1] n’est pas une préparation négligeable selon « les gurus » soit disant spirituels, mais nécessaire…Ne négligeons pas la discipline physique du Yoga au profit d’une spiritualité qui risque de s’égarer dans les hallucinations. Rappelons-nous que dans le panthéon des indiens brahmaniques, ce furent justement les Dieux les plus spirituels qui durent s’incarner sur terre et prendre un corps pour réaliser la vraie immortalité »  Arnold Keyserling, Conférence : « Le dépassement de la conscience dialectique »

[1] Partie plus Corporelle ( appelée parfois d’une façon réductrice Le Yoga du Corps…) Etape psycho-physique du YOGA (Ashtanga-yoga)

 

D.T Suzuki, « L’intellectuel Non-Mental ».

« L’homme est un roseau pensant, mais il accomplit ses plus grandes œuvres quand il ne calcule ni ne pense ; Il faut reconstituer « l’innocence de l’enfant » par de longues années d’entrainement dans l’art de s’oublier soi-même. Lorsque ce but est atteint, l’homme pense, mais pourtant il ne pense pas. Il pense, comme la pluie qui tombe du ciel ; il pense comme les houles qui déferlent sur l’océan ; il pense comme les étoiles qui illuminent les cieux nocturnes ; il pense comme les pousses vertes dans la paisible brise du printemps. En fait, il est la pluie, l’océan, les étoiles, la verdure »   D.T Suzuki, l’intellectuel « non mental » Cité par Alan Watts. Matière à réflexion P 171

 

 

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Maître Taisen Deshimaru et Claude Sanson

(Session ZEN  février 1973 à L’abbaye de L’Escaladieu Htes Pyrénées.)

Rabindranath Tagore : Pourquoi

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Poème : « Pourquoi ? » [1]

 

Pourquoi la lampe s’est-elle éteinte ? Je la couvris de mon manteau pour la mettre à l’abri
du vent… Voilà pourquoi la lampe s’est éteinte.

Pourquoi la fleur s’est-elle fanée ? Je la pressai contre mon cœur plein d’amour et
d’inquiétude… Et voilà pourquoi la fleur s’est fanée.

Pourquoi la rivière a-t-elle tari ? J’ai mis une digue au travers d’elle pour que l’eau ne servît
qu’à moi… Voilà pourquoi la rivière a tari.

Pourquoi s’est-elle rompue la corde de la harpe ? J’ai voulu lui faire rendre un son auquel
elle ne pouvait atteindre… Voilà pourquoi la corde s’est rompue. »

                                                                                      Rabindranath Tagore.  (Prix Nobel de littérature 1913)

 

 

[1]  Poème pédagogique évoquant La « juste tension », « Les relations justes » avec soi-même, les autres, et le monde qui nous entoure…

 

 

 

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« Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont, mais tels que nous sommes »

Les Sept Merveilles du Monde

Eloge de la perception 

 « Les Sept Merveilles du Monde »

On a demandé à un groupe d’étudiants de dresser la liste de ce qu’ils croyaient être « Les Sept Merveilles du Monde » de notre époque.

Il y eut quelques différences mais voici en gros ceux qui ont reçu le plus grand nombre de votes :

1. Les grandes pyramides d’Égypte
2. Le Taj Mahal
3. Le Grand Canyon
4. La Canal de Panama
5. L’Empire State Building
6. La basilique Saint Pierre
7. La grande muraille de Chine

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Pendant qu’elle consultait les votes, l’enseignante constata qu’une étudiante n’avait toujours pas remis ses notes.
Elle demanda alors a la jeune fille si elle avait de la difficulté à dresser sa liste.
Elle répondit : « Oui, un peu. C’est difficile de décider car il y en a tellement ! »
L’enseignante dit, « Dis-nous ceux que tu as, et peut-être pourrons-nous t’aider ».
La jeune fille hésita puis dit, « Je crois que les Sept Merveilles du Monde sont : Regarder-Ecouter-Toucher-Gouter-Sentir-Rire et….Aimer

L’éléphant et les aveugles

« Il ne faut pas critiquer le monde en le regardant par un petit tuyau ! »

                                                                                                             Taisen Deshimaru Sensei

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La Subjectivité.

Les Aveugles et l’éléphant
Des aveugles s’assemblèrent un jour pour examiner un éléphant. Le premier toucha la jambe de l’animal et dit : « L’éléphant, c’est comme un pilier ». Le second palpa la trompe et dit : « L’éléphant, c’est comme une massue ». Le troisième aveugle tâta le ventre et déclara : « L’éléphant, c’est comme une grosse jarre ». Le quatrième enfin, fit bouger une oreille de l’animal et dit à son tour : « L’éléphant, c’est comme un grand éventail ». Puis ils se mirent à se disputer sur ce sujet.
Un passant leur demanda la raison de leur querelle ; ils la lui exposèrent et le prirent comme arbitre. L’homme déclara : « Aucun de vous n’a bien vu l’éléphant. Il n’a pas l’air d’un pilier mais ses jambes sont des piliers ; il n’a pas l’air d’un éventail, mais ses oreilles éventent ; il n’a pas l’aspect d’une jarre, c’est son ventre qui y ressemble ; il n’est pas une massue, c’est sa trompe qui est semblable à une massue. L’éléphant est une combinaison de tout cela : jambes, oreilles, trompe et ventre ».
Ainsi se querellent souvent ceux qui croyant saisir la totalité d’une chose, d’un évènement, sont en réalité des aveugles. Car ils ont une vision parcellaire en saisissant seulement l’un ou l’autre des aspects ou des éléments de l’évènement, des choses, et du monde …