Corporalité, Perception, et Primat de la Biologie.

« Le mot n’est pas la chose, la carte n’est pas le territoire »

Alfred Korzybski —-la sémantique générale

Le Corps que l’on est ! 

Le Corps que l’on est [1], la Corporalité, concerne notre rapport au Vivant, d’où le primat de la biologie; plus particulièrement le rapport au Corps et la perception que l’on en a.

Ce thème est fondamental pour évaluer notre qualité de Vie, la relation avec soi-même, la communication avec les autres. Il permet également de développer l’empathie, et l’harmonie sociale. C’est aussi préserver notre intégrité physique et mentale, nos capacités de résistance, et de discrimination dans les flots d’informations croissantes qui nous envahissent et nous saturent. Trop d’infos tuent l’info, et brouille la compréhension. Cependant, dénoncer cela même pour « la bonne cause », est en quelque sorte rajouter encore des mots aux maux.

Penser est du domaine de la réflexion, sentir de celui de la perception.   

Le propos sera difficile, voire peu compréhensible tant nous sommes envahis et formatés, par le monde conceptuel. Le principal écueil étant que le monde « réel » physique, est plus percept « perception » que concept. L’on peut dire d’une manière simplifiée, que « penser est du domaine de la réflexion, sentir de celui de la perception » Définir signifie fixer, et en dernière analyse, la vie réelle n’est pas fixe.      

Optimiser les facultés de perception.

Sentir concerne le Corps et les organes de la perception. Comme j’ai l’occasion de le préciser dans nos cours de Yoga, « toute perception est optimisée par la détente, et par un bon état corporel, toute perception est altérée par la fatigue, le stress, la douleur etc… » Et perte de notre qualité de Vie !

Un exemple d’abstraction.

Traiter et expliquer par des mots  perception  et  état corporel  peut être aussi problématique que lorsque le médecin nous demande d’évaluer de 1 à 10 l’intensité de la douleur après une blessure ou au cours d’une maladie. Bel exemple de subjectivité et d’abstraction !

Le mot n’est pas la chose, la carte n’est pas le territoire réel qu’elle représente. Le mot chien ne mord pas, Le plus beau commentaire sur l’eau fraîche, ne désaltère pas. L’on peut toujours essayer de comprendre, mais si « le doigt (ou le mot) sert à montrer la lune, cessons de confondre le doigt et la lune, [2] le désignant avec ce qu’il désigne ».

La saveur du monde vivant.

la corporalité, la perception, est ce dont j’essaie de parler dans le texte suivant. Continuer de dire mais surtout de faire. Concernant entre autres domaines le YOGA, un peu de théorie, beaucoup de Pratique…

Claude Sanson

 

Les oiseaux en cage chantent la liberté, l’oiseau sauvage vole.

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