L’éléphant et les aveugles

« Il ne faut pas critiquer le monde en le regardant par un petit tuyau ! »

                                                                                                             Taisen Deshimaru Sensei

elephant
La Subjectivité.

Les Aveugles et l’éléphant
Des aveugles s’assemblèrent un jour pour examiner un éléphant. Le premier toucha la jambe de l’animal et dit : « L’éléphant, c’est comme un pilier ». Le second palpa la trompe et dit : « L’éléphant, c’est comme une massue ». Le troisième aveugle tâta le ventre et déclara : « L’éléphant, c’est comme une grosse jarre ». Le quatrième enfin, fit bouger une oreille de l’animal et dit à son tour : « L’éléphant, c’est comme un grand éventail ». Puis ils se mirent à se disputer sur ce sujet.
Un passant leur demanda la raison de leur querelle ; ils la lui exposèrent et le prirent comme arbitre. L’homme déclara : « Aucun de vous n’a bien vu l’éléphant. Il n’a pas l’air d’un pilier mais ses jambes sont des piliers ; il n’a pas l’air d’un éventail, mais ses oreilles éventent ; il n’a pas l’aspect d’une jarre, c’est son ventre qui y ressemble ; il n’est pas une massue, c’est sa trompe qui est semblable à une massue. L’éléphant est une combinaison de tout cela : jambes, oreilles, trompe et ventre ».
Ainsi se querellent souvent ceux qui croyant saisir la totalité d’une chose, d’un évènement, sont en réalité des aveugles. Car ils ont une vision parcellaire en saisissant seulement l’un ou l’autre des aspects ou des éléments de l’évènement, des choses, et du monde …

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *